Les Vignes Oubliees

Le projet “Les Vignes Oubliées” a vu le jour en 2010, lorsque le jeune œnologue Jean-Baptiste Granier s’est associé à des vignerons locaux pour sauver de vieilles vignes isolées sur les contreforts du Larzac. Ces parcelles situées autour de Saint-Privat et Saint-Jean-de-la-Blaquière culminent à 300 m, sur des éboulis calcaires et argileux, et étaient menacées d’abandon. Encouragé par Olivier Jullien (Mas Jullien) qui l’épaula au départ, Granier a redonné vie à 7 ha de carignan, grenache et syrah âgés de 50 à 70 ans. Cultivées en bio et vendangées manuellement, ces “vignes oubliées” produisent aujourd’hui l’une des cuvées les plus recherchées des Terrasses du Larzac. Le Terrasses du Larzac – Les Vignes Oubliées se caractérise par un fruit d’une grande netteté (notes de framboise, de mûre sauvage), une touche épicée de garrigue et des tanins polis malgré la puissance naturelle du terroir. L’élevage en cuves béton et vieux fûts respecte l’authenticité du jus. Le vin impressionne par son équilibre : une fraîcheur mentholée et minérale équilibre l’ensoleillement du millésime, offrant une buvabilité remarquable dès sa jeunesse tout en pouvant évoluer 5 à 8 ans. Fort du succès de cette première cuvée, Jean-Baptiste Granier a étendu sa démarche à un blanc Les Vignes Oubliées Blanc (assemblage de clairette, grenache blanc et roussanne provenant de vieilles vignes de haute altitude) qui séduit par sa vivacité, ses arômes de fleurs du maquis et sa finale saline. Le nom du domaine évoque l’histoire de ces ceps ressuscités, et chaque bouteille en est le témoignage. Les Vignes Oubliées, distribuées notamment par Kermit Lynch aux États-Unis, ont acquis une renommée internationale pour leur sincérité de terroir et leur histoire humaine touchante. Ce projet exemplaire montre comment l’union de plusieurs acteurs autour d’un patrimoine viticole peut aboutir à des vins d’excellence, tout en préservant la mémoire et l’identité d’un lieu.